Son dernier album qui vient de sortir a été enregistré à Dakar sous la supervision du Français Guts, membre fondateur du groupe hip-hop Alliance Etnik et producteur touche-à-tout, il réunit un groupe chamarré rencontré au cours de ses 15 ans de carrière. Un griot burkinabé, une rappeuse franco-congolaise, un maître des percussions latines, un joueur de kora, un percussionniste mexicain, le tout sublimé avec un son électronique contemporain. Le grand mix à lui seul ? Oui.
Tour du monde
El Gato Negro poursuit donc son voyage à travers les genres, les identités, les langues, les continents, sa « pop subtropicale » comme il l’appelle, mais rompt avec la joie espiègle qui le caractérisait jusqu’alors. Cette fois, le matou est mélancolique en abordant des sujets difficiles, comme le burn-out dans « Le tigre ».